Quand nous sortons de la maison, la ville est encore dans les bras de Morphée. Ce qui est normal, pour un dimanche. Nous nous rendons sur les lieux pour retrouver les aérostiers. Captivés, nous surveillons notre pilote faire les derniers préparatifs. Il utilise un ventilateur pour projeter de l’air froid dans un immense tissu, puis le gonfle ensuite à l’aide d’un brûleur pour terminer son oeuvre. Le ballon prend progressivement forme. Nous n’allons pas tarder à pouvoir embarquer. Je dois avouer que j’espère que le vol va bien se passer durant le vol, parce que je souffre du vertige. Mais il paraît qu’on ne peut avoir le vertige en montgolfière. Si ce n’est pas le cas, je suis dans la mouise. Le ballon est enfin prêt pour le départ et nous prenons place à bord. Cinq autres personnes participent à ce vol. L’aérostier échange quelques mots avec le conducteur de la voiture qui doit nous suivre, puis le brûleur nous fait quitter le sol. Le décollage se fait sans le plus petit bruit. Si je n’avais pas eu les yeux grands ouverts, j’aurais pu ne pas le voir. Et concernant le vertige, je note que c’est vrai : il n’y aucune sensation de vertige. Face au paysage, le silence est de mise. A part le bruit du brûleur, on pourrait entendre une mouche voler. Le spectacle, magnifique, a un aspect fantastique. Cette sortie en altitude. En prenant de la hauteur, on a l’impression que les problèmes n’ont pu nous suivre dans la nacelle. C’est jouissif. Nous enchaînons les montées et descentes pendant près d’une heure, puis le moment est venu de trouver un endroit où atterrir. Notre pilote nous répète qu’on doit avoir les genoux pliés pour amortir le choc au maximum, mais l’atterrissage se fait tout en douceur. Nous avons regagné le sol, mais nous avons encore tous la tête dans les nuages. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à jeter un oeil au site du prestataire de bapteme en montgolfière